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Egouts dans la Rance - risques - source IFREMER.

source: https://www.pecheapied-responsable.fr/sites/default/files/etudes_publicatio

ns_files/Rapport_ARSIfremer2235_2019.pdf

18 La pêche à pied récréative : contexte général Qualité sanitaire des gisements naturels de coquillages, Ille-et-Vilaine & Côtes d’Armor, 2019 Surveillance de la contamination fécale La surveillance microbiologique des zones de pêche à pied de loisir est assurée conjointement par l’Agence Régionale de Santé Bretagne et l’Ifremer. L’Ifremer complète le réseau de l’ARS en assurant le suivi des gisements exploités par des pêcheurs professionnels ou situés au sein de zones d’élevage, qui sont aussi fréquentés par des pêcheurs à pied amateurs. Cette surveillance s’effectue dans le cadre du réseau de suivi REMI (REseau MIcrobiologique de suivi des zones de production conchylicole). Ainsi, en Bretagne, en 2018, 60 sites de pêche à pied de loisir sont suivis dans le cadre du réseau ARS et 40 sites de pêche à pied de loisir sont suivis dans le cadre du réseau REMI del’Ifremer. Sur la plupart des sites, les prélèvements et analyses microbiologiques sont effectués tous les mois. Le suivi des coquillages porte uniquement sur les coquillages bivalves (huîtres, moules, coques, palourdes, praires...). Pour chacun des réseaux, le positionnement des points de suivi est défini de façon à pouvoir identifier l’influence des sources de contamination potentielles présentes sur la zone de pêche. Pour un certain nombre de raisons (diversité des germes pathogènes, coûts analytiques induits, faible présence dans l'environnement), la qualité microbiologique des coquillages est évaluée à partir d’un indicateur unique, l'entérobactérie Escherichia coli (E. coli), utilisée comme traceur des contaminations microbiologiques fécales. E. coli, naturellement présente en grande quantité dans les fèces des humains et des animaux à sang chaud, mais le plus souvent non-pathogène en elle-même, est analysée pour identifier la présence d'une contamination fécale des coquillages. Plus elle est présente en quantité importante (exprimée en nombre pour 100 g de chair et liquide intervalvaire), plus la probabilité de présence d'autres germes pathogènes - et donc le risque sanitaire global - augmente. 1.4 Focus sur les sources de la contamination microbiologique Les zones fréquentées en pêche à pied se situent sur l’estran, correspondant à la zone de balancement des marées, et sont potentiellement exposées à des contaminations d’origine terrestre ou maritime. Les principales sources de contamination microbiologique des coquillages sont les suivantes : • L’assainissement collectif : insuffisances, défauts structurels ou dysfonctionnements ponctuels des systèmes d'assainissement collectif des eaux usées domestiques (station d’épuration, réseau d'assainissement, poste de relèvement) ou des eaux pluviales ; • L'assainissement non-collectif : défaillances ou non-conformités des équipements d’assainissement individuels ; • Les apports d’origine agricole : épandage des déjections animales, ruissellement des surfaces pâturées ou des aires des bâtiments d’élevage ; • Les rejets liés aux activités agro-alimentaires (notamment abattoirs) ;



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